HIROSHIGE Utagawa (d’après)
1797-1858
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54 aquarelles sur papier japon, au format chūban [210 x 170 mm], reliées en un seul volume sous couverture souple muette. Parmi lesquelles : 43 sujets dessinés d’après la série de gravures des Cinquante-trois Stations du Tōkaidō (Gojūsan tsugi), aussi connue sous le nom de Jinbutsu Tōkaidō, éditée par Murataya Ichigoro en 1851-1852. Les sujets suivent l’ordre du recueil original, à quelques exceptions près (les n°14 et 15 sont inversés). Par ailleurs, 11 sujets (n°1, 17, 19, 25, 26, 28, 33, 34, 35, 40 et 52) sont dessinés d’après d’autres éditions des Cinquante-trois Stations du Tōkaidō (voir le détail ci-dessous). Détail des sujets, dans l’ordre des pages et de droite à gauche : - n°1, pont Nihonbashi à Tokyo, dessiné d’après la pl. n°1 (Nihonbashi akebono no zu) de l’édition publiée par Tsutaya Kichizō (v. 1850-1851). (Le sujet, initialement oblong, est adapté au format vertical). - n°2 Shinagawa ; n°3 Kawasaki ; n°4 Kanagawa ; n°5 Hodogaya ; n°6 Totsuka ; n°7 Fujisawa ; n°8 Hiratsuka ; n°9 Oiso ; n°10 Odawara ; n°11 Hakone ; n°12 Mishima ; n°13 Numazu ; n°14 Yoshiwara ; n°15 Hara ; n°16 Kanbara ; - n°17 sujet non identifié - n°18 Ejiri - n°19 sujet non identifié - n°20 Fuchu ; n°21 Mariko ; n°22 Okabe ; n°23 Fujieda ; n°24 Shimeda - n°25 sujet non identifié - n°26, inspiré de la pl. 26 (Nissaka) de l’édition Reisho (v. 1847-1852). - n°27 Fukuroi - n°28, dessiné d’après un détail de la pl. n°47 (Kameyama) du « Tokaido vertical » édité par Tsutaya Kichizō (1855). - n°29 Mitsuke ; n°30 Hamamatsu ; n°31 Maisaka ; n°32 Arai - n°33 sujet non identifié - n°34, dessiné d’après un détail de la pl. n°36 (Akasaka) de l’édition de Tsutaya Kichizō (v. 1850-1851). (Seuls les deux personnages tout à droite sont repris.) Le même motif apparaît en sens inverse dans la pl. 37 de l’édition Gyōsho (v. 1841-1844). - n°35, dessiné d’après un détail de la pl. 14 (Hara), de l’édition de Tsutaya Kichizō (v. 1850-1851). (Seul le motif du personnage à cheval et de son suiveur sont repris.) Ce détail peut aussi avoir été repris de la pl. 14 de l’édition d’Aritaya Seiemon (v. 1843-1847), et de la pl. 14 du « Tokaido vertical » édité par Tsutaya Kichizō (1855). - n°36 Goyu ; n°37 Fujikawa ; n°38 Okazaki ; n°39 Chiryu - n°40, dessiné d’après la pl. n°23 (Fujieda) de la première édition publiée par Takenouchi Magohachi et Tsuruya Kiemon (v. 1832-1834). (Le sujet, initialement oblong, est repris au format vertical). - n°41 Kuwana ; n°42 Yokkaichi ; n°43 Ishiyakushi ; n°44 Shono ; n°45 Kameyama ; n°46 Seki ; n°47 Sakanoshita ; n°48 Tsuchiyama ; n°49 Minakuhi ; n°50 Ishibe ; n°51 Kusatsu - n°52 : dessiné d’après un détail de la pl. 28 (Fukuroi) de l’édition de Tsutaya Kichizō (v. 1850-1851). - n°53 Kyōto, Sanjo-ohashi ; n°54 Kyōto, Shijo-suzumi Long de quelque 500 kilomètres, le Tōkaidō, ou « route de la mer orientale », est l’un des axes les plus importants du Japon. Au XIXe siècle, il relie la capitale administrative et militaire du shogun, Edo, à la capitale impériale, Kyoto. Cinquante-trois étapes-relais s'y succèdent, offrant aux voyageurs, pèlerins et marchands, des chevaux frais, des services de restauration et des auberges. Ce voyage de deux semaines, entrepris par Hiroshige en 1832, a donné naissance à l’une des œuvres phares de l’estampe japonaise et de la gravure de paysage. Entre 1834 et 1855, Les Cinquante-trois relais du Tōkaidō ne connaissent pas moins de 11 éditions différentes, dont s’est librement inspiré l’auteur de notre recueil. |
Vendu
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