Van BABUREN Dirck
Wijk bij Duurstede v. 1592-1593 † 1624 Utrecht
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Eau-forte. |
273 x 215 [286 x 220] mm |
Filet de marges. Feuille coupée autour de la marque du cuivre. Une tache dans le sujet, sur l'épaule du personnage au premier plan (Nicodemus). Légère trace de frottement dans l'angle supérieur gauche. Un manque infime dans l'angle inférieur gauche. |
Hollstein non décrit Alfred Moir, "Caravaggio and his copyists", New York, New York University Press, 1976, cat. n°. 5. Michiko Fukaya, « Dutch Painters in Roman Churches in the Early Seventeenth Century: The Entombment of Christ by Dirck van Baburen in the Context of Patronage », in Kayo Hirakawa [dir.], "Sacred and Profane in Early Modern Art", Kyoto, Kyoto University, 2016, vol. 1, p. 107-128 |
Épreuve avant toute lettre sur vergé mince, d'après le tableau du Caravage conservé au musée du Vatican à Rome, daté vers 1602-1604. Filigrane : pot en étain à une anse (briquet non décrit). Gravure quasi contemporaine de la peinture de Caravage. Rare. Autres épreuves connues (toutes avant lettre) : Cette épreuve est exceptionnelle à double titre. D’une part, parce que l’œuvre imprimé de Dirck Van Baburen ne comprend que deux eaux-fortes. D’autre part, parce que les copies gravées d’après Caravage sont extrêmement rares au XVIIe siècle – seulement sept existent, si l’on en croit l’étude d’Alfred Moir. Les puissants effets de clair-obscur développés par Caravage se prêtaient en effet davantage à la peinture qu’à la gravure. Van Baburen, qui étudia les tableaux du maître durant son séjour à Rome (1611-1621), livre ici une eau-forte expérimentale, exécutée d’une main ferme et sans fioriture, qui constitue l’une des toutes premières copies gravées de Caravage, réalisée peu après sa mort. Elle peut être rapprochée de la seule autre estampe connue de Van Baburen, également une Mise au Tombeau, gravée d’après le retable qu’il exécuta pour le compte du diplomate espagnol Pietro Cussida. |
Vendu
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Cat 39 n°3 |