BRACQUEMOND Félix
Paris 1833 † 1914
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Eau-forte originale. |
H320(385)xL440(537)mm. |
Rares petites taches en marge doite. |
Béraldi, non décrit. I.F.F Après 1800, n°497. |
Epreuve de la planche terminée avec l'adresse de l'éditeur Manzi en haut à droite, sur papier Japon vergé, annotée "Bon à tirer", datée "21 Xbre 1906" et signée au crayon noir par l'artiste. Provenance: Fond Goupil. Félix Bracquemond ne semblait pas, durant ses jeunes années, destiné à la carrière artistique. Il est élevé dans un manège et songe à devenir écuyer. Vers 1848, il est apprenti dans une maison de lithographie et en 1849, il commence à étudier la gravure en partie sous l'influence de Joseph Guichard, élève de J. A. Ingres et directeur de l'école d'art de Lyon. Autodidacte, Bracquemond connait un succès précoce en tant que graveur. En 1860, il participe à la création de la Société des aquafortistes, puis en 1889 il crée la Société des peintres graveurs qui contribue au renouveau de la gravure en France et à un nouvel intérêt pour l’estampe japonaise. Lors de l’Exposition Universelle de 1900 à Paris, Bracquemond, alors âgé de soixante-sept ans, expose cinq estampes, dont « Le point d’interrogation » que nous présentons ici, et « Le coq de France - Vive le Tsar! ». Le jury lui décerne le Grand Prix de la gravure, le consacrant ainsi officiellement comme le premier des maîtres contemporains, soit un hommage mérité à l'un des contributeurs les plus importants au renouveau de l'estampe du XIXe siècle. Bracquemond fut un maître de l’eau-forte originale, néanmoins il a également su donner d’après les maîtres anciens, tels que Rembrandt, Téniers, Goya, Rubens, des estampes de toute beauté ; mais il a su aussi reproduire avec un soin tout particulier les maîtres modernes, tels que Millet, Delacroix, Courbet, Monet et Gustave Moreau. |
Vendu
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CAT XXXI N°134 |