CARICATURE ANTI-NAPOLEONIENNE
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Eau-forte gravée par Charles Elie (actif entre 1811 et 1822). Coloris de l'époque. |
H353(470)xL275(302)mm. |
Déchirure et manque à l'angle supérieur droit en marge atteignant légèrement le sujet. Légères traces et plis de manipulation dans les marges. |
De Vinck, n°9577. Catalogue of Political and Personal Satires in the Department of Prints and Drawings in the British Museum, n°12569. |
Epreuve sur papier vergé. Epreuves connues: British Museum (inv. n°1868,0822.7122). Département des Arts graphiques (Louvre) (inv. n°L 492 LR/34 Recto). « Napoléon est représenté ici, l’air assuré, sur le Mont Saint-Jean, entouré de crânes et d’ossements, témoins des batailles qu’il a mené. Mais il continue à brandir la torche de la guerre, tandis que sur le rouleau qu’il tient dans la main gauche, les promesses de son discours à la Chambre, Liberté, Libéralité, sont là pour montrer la totale opposition entre les vues républicaines du Consul et le pourvoir despotique de l’Empereur. Nombreuses sont les chauve-souris qui sont attirées par la lumière, mais se brûlent les ailes et retombent dans le néant : ce sont les partisans de Napoléon, généraux et hommes politiques, dont le caricaturiste donne les noms parmi lesquels : Savary, Ney, Labédoyère, Garat, Manuel, ainsi que Lafayette, Thibaudeau, Cambon, qui clament : » Nous mourrons sur nos Chaises ». « La hyène (reine) Hortense », représentée par une chauve-souris à la poitrine pendante, et qui cherche à faire du charme à Napoléon, fait évidemment allusion à Hortense de Beauharnais et sur les calomnies au sujet d’une prétendue relation charnelle avec Napoléon. Les inscriptions Espagne, Moscou, Égypte sont là pour rappeler où l’empereur eut à connaître que sa puissance avait des limites. Mais c’est sur le Mont-Saint-Jean qu’eut lieu sa chute définitive ». (Source : Robert Ouvrard, Site « Napoléon, Histoire du Consulat et du Premier Empire »). |
Vendu
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CAT 42 n°82 |