Maison de jeu. Le joueur au dernier coup de sa martingalle.

CARICATURE DE MŒURS

Maison de jeu. Le joueur au dernier coup de sa martingalle.

Description de l'oeuvre

CARICATURE DE MŒURS
Lithographié par Aloys Senefelder & Cie. Coloris ancien.
H375(376)xL270(277)mm.
Traces d'ancien montage et quelques taches au verso. Coupé à l'intérieur de la marque du cuivre en pied. Rares rousseurs éparses marginales.

Epreuve sur papier vergé, avec l'adresse "chez Martinet Rue du Coq".

Petites marges pour trois côtés.

Composition inspirée par la gravure de 1799 intitulée "Le Trente-un, ou la maison de prêt sur nantissement" d’après un dessin de Jean Urbain Guérin (1760-1836). "Dans la société des Lumières, l’offre de jeu prend une ampleur considérable : cabarets et billards, académies tolérées et tripots clandestins, bureaux de loterie et jeux de « plein vent » se multiplient, tandis que l’État se réserve le monopole de la Loterie royale. Aux loteries publiques s’ajoutent des loteries « de salon ». Il s’agit ici aussi de parier de l’argent sur la sortie d’un numéro, mais le jeu se déroule autour d’une table, entre un banquier et des parieurs, avec un résultat immédiat. On aura reconnu là le principe de la roulette. Si celle-ci reste à inventer – elle ne se fixe vraiment qu’à la fin de l’Ancien Régime –, ses ancêtres apparaissent sous la forme de jeux simples à numéros, mais qui permettent déjà de miser sur des chances multiples" (BNF).

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CAT 45 n°83