Cartes de visite du peintre Gabriel-Alexandre Decamps (1803 † 1860). Vers 1860.
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DISDÉRI Eugène

Cartes de visite du peintre Gabriel-Alexandre Decamps (1803 † 1860). Vers 1860.

Description de l'oeuvre

DISDÉRI Eugène
Paris 1819 † 1889 id.
Photographies argentiques.
86 x 53 [60 x 102] mm
Petites usures aux angles.

Trois épreuves sur papier albuminé, contrecollées sur carton (montage d’origine).

Revêtues de deux marques de collection, dans les angles inférieurs gauches : celle d’Emmanuel Alfred Beurdeley (1847 † 1919) (Lugt n°421) et celle du critique d’art Philippe Burty (1830 †1890) (Lugt n°413). Adresse de « Disdéri & Cie / PHOTOGRAPHES DE S.M. L'EMPEREUR / 8 boulevart [sic] des Italiens / Paris » tamponnée aux dos des cartes.

Filet de dorure sur les tranches.

Un quatrième portrait montrant Decamps assis, consultant un album, fut pris lors de la même séance de pose.

Sous le Second Empire, le «portrait-carte » ou «portrait carte-de-visite » fait fureur. Eugène Disdéri en est le principal promoteur. Inventeur d’un appareil à objectifs multiples permettant d’obtenir jusqu’à huit clichés identiques sur une même plaque de verre, il fait entrer le portrait dans l’ère industrielle et démocratique. Ouvert en 1854, son atelier parisien, installé d’abord rue Vivienne puis boulevard des Italiens, devient rapidement le plus grand studio photographique de la capitale et emploiera, au plus fort de son activité, jusqu’à quatre-vingts personnes. L’engouement pour les petits portraits-cartes est énorme. L’Empereur lui-même y succombe en 1859, assurant dès lors à Disdéri le titre officieux de «photographe de Sa majesté l’Empereur et de la famille impériale ». D’abord circonscrite à l’aristocratie, la clientèle de Disdéri s’étend progressivement à la bourgeoisie. Écrivains, journalistes, compositeurs, musiciens, actrices et danseuses en vue se font tirer le portrait. Les peintres et sculpteurs ne sont pas en reste, quoique sensiblement moins nombreux que les gens du spectacle : Ingres, Coignet, Horace Vernet, Rosa Bonheur, Cham, Carpeaux, Etex, Robert-Fleury, etc. En 1862, Disdéri réunit les portraits en pied de célébrités dans les albums hebdomadaires de la Galerie des Contemporains. Chaque livraison (il y en eut plus de cent-vingt) se composait d’une vingtaine de clichés, agrémentés d’un texte de Zacharias Dollingen. Réalisés peu de temps avant la mort du peintre, les portraits de Decamps intégrèrent la deuxième livraison de la Galerie des Contemporains, aux côtés de ceux de Thiers, Guizot, Ingres, Verdi, Vernet, Halévy.

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Cat 39 n°62