DÜRER Albrecht (d'après)
Nüremberg 1471 † 1528 id.
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Burin |
314 x 225 [319 x 228] mm |
Petites marges. Traces d'ancien montage au verso. Pli horizontal médian, courte déchirure anciennement restaurée dans l'angle supérieur droit. Infime trace de rouille au pied de la robe de l'un des personnages. |
Réf. : Hollstein & Meder, n°25 (2.II). Joris Van Grieken, « Le développement et l’exploitation d’un fonds d’éditeur », in Joris Van Grieken, Ger Luijten, Jan Van der Stock (dir.), "Hieronymous Cock, La gravure à la Renaissance", cat. exp. (Louvain, M – Museum Leuven, 14 mars – 9 juin 2013, Paris, Institut néerlandais, 18 sept. - 15 déc. 2013), Bruxelles, Fonds Mercator, Leuven, Illuminare - Centre d'études de l'art médiéval, 2013, p. 25, fig. 16 (reproduit). |
Belle épreuve sur papier vergé filigrané (cornet), du 2e état sur 2, sans le monogramme, publié par Hieronymus Cock (v. 1510 † 1570). Notre planche est la copie quasi parfaite d’une première version de ce sujet – qui se distingue de la seconde par la présence d’un point au centre du cadran de l’horloge de l’église, et d’un double cercle inachevé autour du cadran. Feuille revêtue au verso de la marque de collection de Peter Gellatly (1831 † 1912) (Lugt n°1185). Épreuves connues : The Clark Art Institute détient un 1er état de la 2e planche, avec le monogramme (inv. 1968.117). Ce sujet fut gravé à deux reprises entre 1558 et 1564 pour le compte de Hieronymus Cock à Anvers. Il conjugue des motifs tirés d’un grand nombre de dessins de Dürer, qui appartenaient sans doute à la collection du Cardinal Antoine Perrenot de Granvelle, étroitement associé à la maison d’édition de Cock à partir de 1564. Établi en 1601, l'inventaire après décès de Volcxken Diericx, veuve de l'éditeur anversois, mentionne explicitement notre sujet. Cock, explique Joris Van Grieken, a « pu acquérir et conserver des planches à titre de matériel d’étude : Un cuivre d’un Crucifix et certains personnages d’Albrecht Dürer tracé au poinçon correspond assurément à l’une des trois versions connues d’une crucifixion inachevée dans le style de Dürer, aujour-d’hui considérée comme un pastiche » (J. Van Grieken, p. 25). |
Vendu
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Cat 39 n°2 |