LUCIEN Jean-Baptiste
(Paris 1748 ? † 1806 id.) & Jean Louis Charles PAUQUET (Paris 1759 † 1825 id.)
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Eau-forte au trait (par Pauquet) et gravure aux outils (par Lucien), d'après les dessins originaux de Jean Guillaume MOITTE (1747 † 1810). |
H177(289)xL361(575) mm pour chaque planche. |
Plis de manipulations. Papier empoussiéré aux bords des feuillets. Plusieurs courtes déchirures marginales au bord droit des feuillets. Des rousseurs et taches claires d'humidité. |
Sujet imprimé en trois planches, édité à Paris chez François-Étienne Joubert, rue des Mathurins, et imprimé chez Finot. Épreuves sur vélin, à toutes marges, reliées au bord gauche et protégées par des serpentes. Réunies à deux prospectus de l'éditeur tirés sur vergé, intitulés : GRAVURE. Choix de Sujets intéressants, pour servir à l'histoire de la Révolution françoise. Le premier (in-6, 4 pp.) daté de la fin de l'année 1791, annonçant la parution des gravures ; le second (de format italien, identique à celui des planches), publié en 1792 au moment de la parution des œuvres. Un discours patriotique (in-6, 4 pp.), prononcé par Joubert à la barre de l’Assemblée nationale le 24 janvier 1792, accompagne les prospectus et planches. Ces trois planches furent publiées en commémoration de la première Fête de la Fédération (14 juillet 1790), jour anniversaire de la prise de la Bastille. Organisée sur le Champ-de-Mars en présence du roi et des députés, cette grande fête civique réunit en 1790 et 1792 des centaines de milliers de personnes, venues de Paris et de province. Les aménagements de l’esplanade furent colossaux : en plus d’un vaste « autel de la Patrie » et de deux amphithéâtres, un arc de triomphe à trois baies, dessiné par Jacques Cellerier (1742 † 1814), s’élevait à l’entrée du Champ-de-Mars : « Il était haut de 25 mètres et couronné d’une terrasse accessible aux spectateurs ». « On ne sait si le décor était en matériaux sculptés ou peint en trompe l’œil ». |
Vendu
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CAT 43 n°99 |