ECOLE ITALIENNE
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Gravé à l'eau-forte et au burin par un anonyme. |
H155(165)xL108(116)mm. |
Rares rousseurs dans la tablette et quelques taches d'encre au verso. |
Epreuve sur papier vergé. Petites marges. La fascination que l'on porte à la mort traverse les temps. Elle est puissante au Moyen-âge où les grandes épidémies de peste décimaient toute l’Europe. Cette obsession correspond sans doute autant à la peur, à l'angoisse, qu'au mystère qu'elle représente. "A cette époque de maladie (peste) et de trouble, la mort est souvent représentée comme un squelette portant une toge noire à capuche et différents accessoires. Les variantes possibles sont : le cheval, l’instrument de musique, l’arc et flèche, et la faux. Dans le cas de cette composition, deux caractéristiques sont réunis (arc-flèche-faux), ce qui est assez rare. [...] En général la mort était illustrée par un squelette ou bien un cadavre en décomposition pour transmettre la peur et l’horreur; ici elle est représentée sous forme humaine androgyne. Les yeux bandés sont un clair symbole: elle fauche tout sans discernement, personne n’est à l’abri de la Mort." (Charlotte Quesnel, Article de Blog du 13 décembre 2014, "La Mort dans l'art"). |
Vendu
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CAT 43 n°48 |