Le bel esclave ou Laura de Dianti accompagnée d'un esclave.
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SADELER Aegidius (Gilles)

Le bel esclave ou Laura de Dianti accompagnée d'un esclave.

Description de l'oeuvre

SADELER Aegidius (Gilles)
Anvers 1570 † Prague 1629
Burin d'après Le Titien (Pieve di Cadore c.1488 † Venise 1576).
H350(357)xL245(248)mm.
Filet de marge à droite et petites marges pour les trois autres côtés, rares rousseurs éparses dans la tablette et légères traces de manipulation.
Nagler, n°67. Hollstein, n°148.

Epreuve d'un état non décrit dans Hollstein, probablement postérieur au IV ème état avec l'adresse de Marco Sadeler effacée, sur papier vergé (Filigrane difficilement lisible).

Laura Dianti également connue sous le pseudonyme de « Eustochia », native de Ferrare, fut l'amante et probablement aussi la troisième femme de Alphonse Ier d'Este, Duc de Ferrare, après la mort de son épouse Lucrezia Borgia. Titien a peint plusieurs portraits de Dianti. Cette composition reprise par Sadeler représente l’image stéréotypée d’une riche noble blanche planant au-dessus de son « serviteur noir ». Privé d'identité et de toute forme d'individualisation, ce jeune garçon sans nom qui accompagne Dianti est représenté uniquement dans le but d’illustrer son statut d’élite. Comme les serviteurs étaient souvent une marque de richesse et de réputation, ils étaient représentés dans les œuvres d'art hollandaises afin de magnifier l'éminence de la noblesse.

La technique utilisée pour illustrer le visage du garçon est la même technique utilisée que pour faire le fond. Souvent placés en arrière-plan, les «serviteurs» noirs étaient vus dans des rôles mineurs et subsidiaires, soutenant l’idée qu’ils étaient en fait des esclaves.

Sheldon Cheek, directeur adjoint de Image of the Black Archive & Library à Hutchins de l'Université de Harvard, explique que «L'esclavage était techniquement illégal aux Pays-Bas à cette époque, comme dans toute l'Europe, mais la situation était encore poreuse». «Souvent, les Africains étaient amenés aux Pays-Bas par le biais de la traite des esclaves néerlandaise, présentée comme des« cadeaux » aux riches.»

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CAT XXXI N°5