LAZAR Meyer, Né Marcel Lazarovici
Roumanie 1923 – Paris 1995
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H520xL340mm. |
Quelques petites taches pour les deux premières pages de texte, légères traces de manipulation pour l’emboîtage, sinon bon état général. |
Grand in-folio sous emboitage. Ouvrage complet de ses 25 eaux-fortes originales (hors-texte) et pour certaines en couleurs, gravées par Meyer Lazar et 5 pages de texte (présentation par Henry Bulawko, puis texte en français et en hébreu), réalisé par l’Atelier des blancs manteaux. Exemplaire signé et numéroté 67 d’un tirage limité à 120 exemplaires sur papier vélin d’Arches. Toutes les planches sont numérotées et contresignées au crayon par l’artiste. En feuilles sous coffret de l'éditeur de pleine toile bleue. Meyer Lazar, surnommé le « dernier peintre juif de l'École de Paris », était un peintre-poète français de Montparnasse. « Meyer Lazar est le poète de la couleur. Grâce à elle, il parvient à faire trois dimensions à partir de deux. Il peint des paysages fantastiques ou des paysages de paradis terrestre. Meyer Lazar est le peintre du bonheur, qui exorcise les forces ennemies qui pèsent sur notre destin. Il triomphe du pessimisme, ce nouveau mal du siècle. C’est un peintre juif et un peintre latin. Ses fabuleux tableaux de la nature ne sont pas des documents exacts, froids et objectifs. Ce sont des interprétations lyriques, des illuminations ou, plutôt, des mirages. Meyer Lazar construit un espace pictural purement imaginaire. Ses aubes, ses crépuscules et ses nocturnes, ou ses effets de nuit, sont d’ensorcelantes visions atmosphériques, des symphonies d’ors roux, de roses corail, de verts émeraude, de violets améthyste, de bleus turquoise et de jaunes d’écaille blonde. Ses couples d’amants s’ébattent sur des fonds de collines dont leurs corps, moins humains que divins, épousent spontanément les contours sinueux. » (Waldemar George) |
Vendu
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