PICASSO Pablo (d'après)
Malaga 1881 † 1973 Mougins
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Lithographie en couleurs. |
H640(788)xL546(552)mm. |
Feuille très légèrement jaunie. Petits trous d’épingle aux angles. Une très courte déchirure marginale en pied. Plis de manipulation. Petites salissures marginales |
Czwiklitzer, n°105. Miguel Orozco, n°194 |
Affiche originale pour la Galerie Beyeler (Bâle, Suisse), réalisée à l’occasion de l’exposition Maîtres de l’Art Moderne (15 août - 15 octobre 1956). Mise sur pierre par Henri Deschamps (chromiste attitré de Picasso, Braque, Villon), d’après la peinture du même nom de Picasso (1939). Très belle épreuve sur vélin d’Arches, signée dans la planche, avant toute lettre. Antérieure au tirage en affiche à 500 épreuves. Imprimée à Paris chez Mourlot. Toutes marges. Dora Maar, muse de Picasso : Un jour d’hiver 1935, Paul Eluard présente Dora Maar (1907 † 1997) à Picasso. La jeune femme, photographe en vue et amie des surréalistes, devient bientôt la muse du peintre. Pendant près d’une décennie, elle sera sa compagne et lui inspirera, entre 1938 et 1939, une abondante série de portraits la figurant invariablement assise, coiffée d’un chapeau, les yeux parfois baignés de larmes. L’artiste s’est expliqué sur cette représentation dramatique : “Pour moi, c’est une femme qui pleure. Pendant des années je l’ai peinte en formes torturées, non par sadisme ou par plaisir. Je ne pouvais que donner la vision qui s’imposait à moi. C’était la réalité profonde de Dora”. Ernst Beyeler - Picasso : une relation privilégiée : La peinture de ce portrait, aux couleurs délicatement acidulées, fait partie des œuvres phares exposées par Ernst Beyeler (1921 † 2010) dans sa galerie Bâloise, durant l’été 1956. Le jeune marchand suisse, ancien libraire nouvellement converti au commerce d’estampes et de peintures, organise de 1955 à 1958 une série d’expositions estivales, extrêmement prisées, intitulées Maîtres de l’Art Moderne. Pour chaque édition, une affiche originale en lithographie est exécutée d’après Picasso par les artisans de l’atelier Mourlot, sous le contrôle attentif du peintre. Beyeler parvient, dès la fin des années 1950, à nouer une relation privilégiée avec ce dernier. L’artiste espagnol lui ouvre notamment les portes de son atelier, lui laissant, faveur insigne, la liberté de choisir les œuvres qu’il souhaite acquérir. |
Vendu
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CAT XXXII n°18.1 |