REMBRANDT Harmenszoon van Rijn
Leyde 1606 † Amsterdam 1669
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Gravure originale à l'eau-forte et pointe sèche. |
H213xL290mm. |
Coupée sur la marque du cuivre. Rares rousseurs claires et restes de collant au verso. Petite épidermure à la gauche de l'homme avec la canne. |
Bartsch, n°49. New Hollstein, n°184. |
Epreuve du 4ème état sur 5, la calotte sur la tête de Siméon, les rares petits espaces blancs que l'on pouvait voir le long du bord supérieur dans les états précédents ombrés de hachures croisées, avant quelques travaux d'ombres sur la robe de la prophétesse et certaines parties du fond, sur papier vergé (fragment de filigrane). Revêtue au verso de la marque de collection manuscrite (datée 1791) de Naudet (actif 1763-vers 1830, marchand d’estampes à Paris, sur les estampes et dessins vendus par lui), Lugt 1937. Cachet violet, au verso également, de la collection du dessinateur Léon Millet (1851-1929), Lugt 5329. "Ce cachet, apposé au verso d’estampes ou de dessins, est parfois accompagné d’une date estampillée (ici, 24 juin 1898) à l’aide d’un tampon dateur, ou bien encore manuscrite. La date pourrait correspondre à la cession de l’œuvre". Dans Luc 2.25-35, Siméon est décrit comme un vieil homme pieux "attendant la consolation d'Israël" à qui le Saint-Esprit dit qu'il verra le sauveur avant de mourir. Dans cette scène, il regarde le jeune héraut du christianisme et prononce «Nunc dimittis»… maintenant il peut mourir. Rembrandt a réalisé environ quatre-vingts gravures traitant de sujets bibliques. Pourtant, la Hollande du 17e siècle, profondément secouée par la Réforme au 16e siècle, était un pays où le calvinisme constituait la religion officielle et, contrairement au catholicisme, les religions réformées étaient hostiles aux représentations bibliques. |
Vendu
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CAT 40 n°16 |