WOEIRIOT Pierre
Neufchâteau (Vosges) 1532 † 1599
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Gravure à l'eau-forte et au burin retouchée par Philippe Thomassin (Troyes c.1562 † Rome 1622), d'après un dessin de Baldasse Peruzzi (1481†1536) selon J.P Mariette. |
H221(223)xL174mm. |
Coupée à la limite de la marque du cuivre à gauche et à droite, filet de marge pour les autres côtés. Tache aux angles supérieurs et petit défaut d'impression en bas à gauche, sur les flammes. Traces d'ancien montage au verso légèrement insolé. |
I.F.F XVIème, p.166, n°22. Robert-Dumesnil, n°206. |
Epreuve du 2ème état (sur 2), retouchée dans toutes ses parties et publiée par Philippe Thomassin. Impression sur papier vergé filigrané (écu couronné?). Selon Robert-Dumesnil, ce second état a été initialement indiqué à tort comme étant une copie. Lorsque la retouche a été exécutée, probablement après la mort de Woeiriot, la planche était très usée. Le Harvard Art Museum conserve une épreuve (inv. R15193) similaire à la nôtre mais coupée au sujet. L'histoire de la femme d'Hasdrabul peut être considérée comme une histoire de fidélité exemplaire. Mais on peut tout aussi bien y voir l'histoire d'une force féminine exemplaire. Hasdrubal était le commandant des forces carthaginoises pendant la 3ème guerre punique (149-146 av.J.C). Alors que Scipion le Jeune (185-129 av. J.-C.) et ses forces romaines s'étaient montrées invincibles, Hasdrubal choisit de livrer Carthage à Scipion qui décide de raser la ville. En désespoir de cause, et pour éviter les insultes et les humiliations de Scipion et des Romains, la femme d'Hasdrubal se jeta avec leurs deux enfants dans les flammes. |
Vendu
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N°30 Cat 38 |