WIERIX Johannes
Anvers 1549 † vers 1618-1620 Bruxelles [?]
|
Burin. |
242 x 189 mm. |
Feuille coupée au sujet. Quelques taches d’encre brune au verso. |
New Hollstein n°22, III/III |
Gravure d’après Albrecht Dürer.
Filigrane : Aigle à une tête couronné (très proche de Briquet n°125, daté vers 1587). Cette estampe, exécutée par Johannes Wierix à l’âge de seize ans, témoigne d’une habileté époustouflante à manier le burin, et d’une étonnante maturité artistique. Aîné d’une fratrie de trois graveurs, Johannes signe ses premières copies quand il n’a que douze ans - ainsi qu’il l’indique, non sans fierté, au pied d’une Vierge à l’Enfant gravée elle aussi d’après Dürer (Hollstein n°1021). En 1566, d’autres chefs-d’œuvre du maître de Nuremberg inspirent à l’adolescent des répliques confondantes : la Vierge au singe (Hollstein n°991), la Vierge allaitant l’Enfant Jésus (Hollstein n°990). Il semble que Hieronymous Cock (1518 † 1570), éditeur influent de la ville d’Anvers, ait joué un rôle de premier plan dans l’épanouissement artistique des frères Wierix, en leur fournissant des épreuves originales de maîtres italiens et nordiques. Les interprétations virtuoses des jeunes burinistes, dont la plupart ne portent pas l’adresse de leur bienfaiteur, font partie d’exercices destinés à leur apprentissage, et ne sont, vraisemblablement, pas commercialisées au début de leur carrière. (Elles le seront plus tard par des marchands peu scrupuleux, souhaitant faire passer leurs copies pour des originaux). |
Vendu
|
CAT 36 n°2 |