GOYA Y LUCIENTES Francisco José
Fuente de Todos (Aragon) 1746 † Bordeaux 1828
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Gravure originale à l'eau-forte et à l'aquatinte. |
H245(342)xL355(492)mm. |
Trace de mouillures en marge supérieure. Petits trous d'épingle et courtes déchirures en marge gauche. Bord des marges légèrement insolé. |
Delteil, n°216 (iii/iii). Harris, n°262 (iii/2). |
Planche 15 de la série de 18 pièces "Los Proverbios (ou Los Disparates)". Epreuve de la deuxième édition de la Calcografia de la Real Academia, sur papier vélin fort, publiée en 1875. Bonnes marges. La série de gravures intitulée « Los Proverbios » a été réalisée par Goya dans les dernières années de sa vie, caractérisées par une prégnance croissante de la folie rampante et des visions macabres dans son œuvre. L’occupation de Napoléon Ier et les massacres qui s’ensuivent inspirent au peintre une première série d’aquatintes intitulée « Les Désastres de la guerre », dans laquelle il condamne le conflit, donnant ainsi à son travail une réelle portée de contestation sociale et politique, déjà amorcée avec « Los Caprichos », 80 dessins audacieux parus en 1799. Loin de ses portraits officiels, le monde angoissant latent dans l’œuvre peinte de Goya explose dans « Los Proverbios », un ensemble de 18 planches dans la lignée des « Caprices », que Goya appelait indistinctement « disparates » (folies) ou « sueños » (songes) et que l’on nomme aujourd’hui généralement « Disparates ». C’est à l’âge de soixante-dix ans que Goya commence à graver ces scènes qui évoquent les thèmes de toute une vie. Il utilise alors un lot de plaques de cuivre d’un fabriquant anglais dont la marque se retrouve également sur celles de la « Tauromachie ». Jamais édité de son vivant, son projet est resté inabouti au moment de son départ pour la France en 1824. Selon plusieurs hypothèses, la réalisation de cette série de 22 planches se situerait entre 1815 et 1819, voire 1824. |
Vendu
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CAT 47 n°34 |

