Epreuve sur papier vélin, revêtue au verso de la marque de collection de Gabriel Cognacq (Paris 1880-id. 1951), directeur des Grands Magasins de la Samaritaine à Paris (Lugt 538d).

 Le British Museum conserve une épreuve similaire à la nôtre (inv. n°1989,0930.173).

Feuille composée de 9 images relatant la participation de la Garde Nationale parisienne à certaines occasions, au centre on peut lire « Ordonnance du 29 avril 1827. La Garde Nationale Parisienne est licenciée ». Les 8 autres encarts retracent les différents épisodes dans lesquels la Garde nationale a prouvé son attachement à la royauté. Une date et une légende accompagnent chaque scène.

« La dissolution de la Garde Nationale, obtenue par Villèle après la revue du 29 avril 1827, au cours de laquelle quelques légions poussèrent des clameurs insolentes et conspuèrent les ministres et le clergé, ne provoqua aucun désordre apparent ; mais la bourgeoisie et les commerçants qui assuraient le service de la Garde, la ressentirent comme une insulte et passèrent à l’opposition. Dans les rues, on voyait, pendus aux fenêtres, des habits de gardes nationaux avec cette étiquette : « Habits à vendre, fusil à garder » » (De Vinck).