Le marché d'esclaves, appelée aussi Les Galériens.
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CALLOT Jacques

Le marché d'esclaves, appelée aussi Les Galériens.

Description de l'oeuvre

CALLOT Jacques
Nancy 1592 † 1635
Eau-forte originale.
H115(177)xL216(280)mm.
Rares petites rousseurs sur le bord des marges et petit pli d'impression dans le ciel. Très bon état général.
Lieure, n°369 (R.R).

Belle et très rare épreuve du 1er état (sur 6), les personnages inachevés et avant l'ajout d'une vue de Paris dans le fond, sur papier vergé.

Bonnes marges. Belle impression.

"Au premier plan, l'artiste a gravé trois groupes de personnages. Le plus important au pied d'une tour à droite, représente des marchands d'esclaves; on voit un acheteur poser sur une table l'argent qui représente, sans doute, un esclave qui l'attend, derrière lui, le bonnet à la main et les fers aux pieds. Plus loin on distingue un acquéreur d'importance, la main droite appuyée sur un bâton, le visage à peine esquissé d'un trait léger. Le groupe du milieu montre des personnages qui viennent d'acheter des esclaves qui les suivent, les pieds encore enchaînés. Le groupe de gauche paraît se diriger vers le marché d'esclaves, conduit par un oriental dont le costume ressemble à ceux des personnages de "Soliman". Au second plan, à gauche, se trouvent des maisons à murs épais qui laissent apparaître, par des meurtrières, la gueule de cinq canons. Le toit d'une de ces maisons porte une terrasse couverte comme on en voit en Italie. La composition n'est pas terminée [...]" (Lieure).

Les états de cette planche ont donné lieu à de nombreux commentaires. Selon Lieure, seul le premier état est l'oeuvre de Callot et les états postérieurs ont été complétés par une main étrangère. Le dessin original de l'artiste, qui est conservé dans le recueil de Mariette au Louvre, conforte cette affirmation. Le fond du dessin représente un port de mer avec des bateaux (Livourne très probablement et non Paris). Si Callot avait souhaité terminer sa pièce, il l'aurait faite conformément à son dessin. Une des suppositions serait qu'à la mort de Callot, le cuivre étant resté inachevé, Israël aurait voulu en tirer parti en gravant la petite vue de Paris et datant la plaque de 1629 (année du séjour de Callot à Paris...)

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CAT XXXIV n°14