
RAMBERT Charles
Lons-le-Saunier 1824 † Paris 1877. Dessinateur d'allégories et d'ornements.
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Suite complète de huit lithographies originales avec une page de titre et une page de texte imprimée recto-verso. |
H635xL485mm environ chaque planche. |
Déchirures consolidées et rousseurs dans les marges et au verso légèrement empoussiérés. Plis et traces de manipulation sur les bords. Petite trace de mouillure en marge supérieure à droite pour la planche VIII. Sujets en bon état. |
Béraldi, n°5. |
Au recto de la page de texte, la dédicace de l'artiste "A mes amis / Alfred Fournier, Interne des Hôpitaux & Eugène Pial, Sculpteur / J'ai eu la pensée de montrer que ce qui peut échapper à la justice humaine n'échappe pas à celle de Dieu". Toutes les lithographies sont datées et signées dans la planche. Epreuves sur papier chine appliqué, imprimées par Kaeppelin au n°17 du Quai Voltaire. Publiée à Paris, chez A. Mottin Editeur, Quai Voltaire n°27. Bonnes marges. Lors de nos recherches, nous n'avons pas trouvé d'autres exemplaires de cette suite complète. Le Dr Alfred Fournier, membre de l’Académie de médecine, donna des détails sur la curieuse physionomie de Rambert : « C’était un homme de haute taille, bâti en Hercule, à la physionomie singulièrement expressive et étrange : tête de mulâtre rappelant Alexandre Dumas ; figure osseuse, crâne volumineux, front large, cheveux crépus. Et des yeux absolument particuliers, des yeux d’inspirés qui s’illuminaient pendant la discussion et semblaient lancer des étincelles. Rambert fut un mélange d’artiste, de philosophe et de prédicant ; toute sa vie il élabora des thèses morales et sociales qu’il ruminait à part lui sans relâche, et sur lesquelles il ramenait toujours la conversation. […] Se dépensant en études à côté, en méditations, rêveries et discussions, il produisait peu, quoique encombré d’idées. Cependant il fallait vivre et il n’avait pas de ressources. Philosophe le jour, il était artiste la nuit, faisant des dessins industriels, des projets de meubles, ou bien des ornements pour la maison Froment-Meurice ; au besoin, énervé à l’excès, maladif, surmené jusqu’à le payer de sa vie ». (Béraldi). |
Vendu
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CAT 48 n°236 |









