Les Démons de la Presse.

CARICATURE SUR LA PRESSE SATIRIQUE

Les Démons de la Presse. 1832.

Description de l'oeuvre

CARICATURE SUR LA PRESSE SATIRIQUE
Lithographie, sur papier vélin.
H195xL248mm.
Rares petites taches et légèrement insolée.

Signée et datée "PMD 1832" en bas à droite dans la composition. Imprimée chez S. Durier, passage Dauphine, n°7. Planche de la première parution de La Charge le 7 octobre 1832 (Première lithographiée publiée sur 73). "En 1832, la presse satirique connaît un brusque essor. Huit journaux coexistent, dont quatre ont été créés au cours de l’année. Cette situation est inédite. Les principaux courants d’opinion possèdent un ou plusieurs organes. Les journaux d’opposition sont les plus nombreux. Ils se répartissent en deux groupes. Les publications de sensibilité républicaine (Le Corsaire, La Caricature, La Glaneuse, et Le Charivari) sont marquées par l’influence de l’équipe dirigée par Charles Philipon. Les publications légitimistes sont Le Revenant et Le Brid’Oison. Il y a donc, à la fin de l’année 1832, six journaux satiriques ouvertement opposés à Louis-Philippe. Tous s’accordent à représenter le Roi sous la forme d’une poire, suite au dessin réalisé par Philipon lors d’un procès en novembre 1831, et à le surnommer « Chose », « Cassette », « Harpagon », « Quelqu’un », etc. Ces attaques satiriques sont prises au sérieux par le pouvoir, qui s’efforce de répliquer sur le même terrain. En janvier 1832, Le Figaro est « acheté » pour défendre les intérêts du régime. Puis, en octobre 1832, La Charge est créée dans le même but. L’un et l’autre ont donc pour tâche de construire un discours satirique ministériel capable de contrer celui des opposants. Matériellement, toutes ces publications présentent un aspect comparable. Elles sont imprimées sur un format in-quarto et comprennent quatre pages de textes. En outre, quatre journaux sont illustrés. Trois d’entre eux proposent leurs lithographies en supplément sur des feuilles à part : une pour La Charge, deux pour La Caricature ; Le Figaro en publie une, de manière irrégulière ; Le Charivari intègre la lithographie en page trois de sa publication. Les rythmes de publication sont variés. Le Corsaire, Le Figaro, Le Brid’Oison, Le Revenant et Le Charivari sont quotidiens. La Glaneuse paraît trois fois par semaine. La Caricature et La Charge sont hebdomadaires" (Les discours politiques de la presse satirique. Étude des réactions à l’« attentat horrible » du 19 novembre 1832, Fabrice Erre).

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CAT XXV n°103