PIRANESI Giovanni Battista
Mozano 1720 † Rome 1778
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Gravure originale à l'eau-forte et au burin. |
H550(760)xL400(545)mm. |
Anciennement coupée au niveau du pli médian horizontal d'origine consolidé, rares taches et trace de collant dans les marges et trace d'ancien montage au verso. |
Henri Focillon, n°31. Robison, n°34. Hind, n°8. |
Signée "Piranesi F" à la pointe en bas à gauche sous la composition. Epreuve du IV ou Vème état sur VI (avec le chiffre romain et avant quelques travaux de pointe supplémentaires), sur papier vergé fort (filigrane difficilement lisible). Bonnes marges. Planche issue de la célèbre et majestueuse série les « Carceri » dites « Les Prisons imaginaires », composées de seize vues d'architecture et d'outils de constructions détournés en engins de torture. « Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, les prisons étaient aménagées dans des bâtiments dont ce n'était pas la destination première, d'où leur inconfort et leur insalubrité. Peu à peu, on réfléchit à l'architecture carcérale pour construire des prisons plus fonctionnelles. Giovanni Battista Piranesi (1720-1778), graveur et architecte italien, publie ainsi Invenzioni di Carceri (1750) et Carceri (1761) parmi les nombreux recueils d'architecture qu'il produit. En partant d'une architecture antique qu'il transpose dans son imagination, il invente des lieux étranges et dramatiques avec des espaces gigantesques, des chaînes et des roues terrifiantes, des effets de perspective vertigineux » (BNF). Piranesi commence le travail sur « Les Prisons imaginaires » en 1745, âgé à peine de vingt-cinq ans, et continue d’évoluer entre Venise et Rome. La date de la première édition des « Prisons » est incertaine, probablement vers 1749-1750. Cette première édition contient quatorze planches. En 1761, Piranesi publie une seconde édition, retravaillée et complétée par deux planches supplémentaires. |
Vendu
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CAT XXXI N°13 |