Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence. 1771.

BONNET Louis-Marin

Louis-Stanislas-Xavier de France, comte de Provence. 1771.

Description de l'oeuvre

BONNET Louis-Marin
Paris 1736 ou 1743 † 1793 Saint-Mandé
Gravure en manière de pastel.
314 x 224 mm [440 x 295].
Bonnes marges. Quatre petits trous de repérage. Marque du cuivre légèrement frottée. Petites rousseurs claires et salissures marginales. Petits accidents au bord gauche. Restes d’anciens montages au dos.
Hérold n°32.2 ; I.F.F., Graveurs du XVIIIe s., tome III, n°25.

Gravure d’après la peinture de Louis-Michel Van LOO (Toulon 1707 † 1771 Paris).

Très belle épreuve sur vergé filigrané du 2e état (sur 3), imprimée en 5 tons au repérage, avec la lettre : « Louis-Stanislas-Xavier de France, Comte de Provence. / Né à Versailles le 17 novembre 1755 / Présenté au Roy et à Monseigneur le Comte de Provence par leur très Respectueux Serviteur Bonnet. / Gravé par L. Bonnet d’après le Tableau de Michel Vanloo Peintre du Roy. / A Paris chés [sic] Bonnet rue Gallande place Maubert la porte cochere [sic] entre un chandellier [sic] et un layetier vis a vis [sic] la rue du Fouare. »


Dans son 3e état, Bonnet réduisit le nombre de plaques d’impression à trois couleurs - noir, rouge et bleu.

Au début des années 1770, Louis-Marin Bonnet exécute une série de portraits royaux d’après Michel Van Loo. Inventeur de la gravure en manière pastel, à laquelle il a consacré, en 1769, un petit traité illustré, Bonnet s'est spécialisé dans le commerce de l'estampe en couleurs et de fac-similés, très goûtés d'une nouvelle génération d'amateurs férue de dessin. Son établissement, installé rue Galande jusqu'en 1772, doit sa réputation à quelques pièces maîtresses gravées d’après Boucher, notamment sa célèbre Tête de Flore (1769), imprimée au moyen de huit plaques – un tour de force technique salué par la critique.

Toujours très attendues, les nouvelles gravures de Bonnet font l’objet de réclames dans la presse. Au printemps 1771, la pages hebdomadaires de l’Avant-coureur (13 mai) et de la Gazette de France (20 mai), puis dans le Mercure de France (juin) qui en souligne brièvement la qualité : « Ce portrait a le mérite de la ressemblance, en retraçant les traits d’un Prince cher à la Nation ». Ce portrait du futur Louis XVIII, poudré et portant fièrement les ordres de la Toison d’or et du Saint Esprit, fait pendant à celui de la comtesse de Provence, annoncé en septembre de la même année (Hérold n°33.2). Les traits de l'adolescent paraissent plus juvéniles que dans la peinture de Van Loo. Les tonalités fondues de la manière de pastel s’accordent avec la bonhomie pouponne du modèle, dont les joues roses, presque fardées, signalent la candeur. Ce sujet et son pendant firent l’objet de nouvelles gravures, de plus grand format, en 1773 (Hérold n°32 et 33).

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CAT 36 n°13