Ces estampes sont sans aucune lettre; mais sont désignées sous les noms suivants: Poisson; Coq; Deux chevaux au galop; Cerf dans la pluie; Canards; Poisson remontant un courant; Oiseau et tronc d'arbre; Sanglier dans la pluie; Trois oiseaux sur une branche; Hirondelle, camélia, paysage; Chevreuils, sapins; Deux grues, la lune; Bande de grues; Trois grues au bord de la mer; Martin-Pêcheurs, deux petits poissons; Un coq perché sur un seau, devant la mer; Deux hirondelles, branche d'arbre; Un petit oiseau sur une branche (Pour les eaux-fortes); Poisson dans une vague (Signé "B" à la pointe dans la composition, ainsi que pour la plupart des pièces qui suivent); Cygnes derrière une branche d'arbre; Petit oiseau volant, une branche; Coq et poule; Un renard sur ses pattes de derrière; Trois grues derrière de grandes feuilles; Trois canards, et un quatrième qui vole; Petites mouettes dans l'eau; Oiseaux sur une branche d'arbre couverte de neige; Oiseau sur une pierre, devant des roseaux; Deux lapins, la pluie, un oiseau qui vole & Deux lapins, la lune derrière une colline. Chaque planche porte en marge supérieure la même mention manuscrite suivante "Service Grand Feu 124" à l'encre brune. Rare ensemble complet et homogène, en bel état de conservation. "Le dessinateur, peintre et graveur Félix Bracquemond est l’un des premiers artistes français à collectionner, à étudier et à diffuser les estampes japonaises, dont s’inspirent également les peintres impressionnistes. Ces estampes sont la source iconographique du Service Rousseau, du nom du marchand de faïence qui l’a commandé à Bracquemond. Présenté à l’Exposition Universelle de 1867, ce service connaît un tel succès qu’il reste emblématique du japonisme qui se développe alors en France. C’est l’un des plus beaux exemples de transposition et d’adaptation d’estampes japonaises sur des formes européennes. Chaque pièce du service est ornée d’un motif différent. Le décor associe des oiseaux, des poissons et des crustacés en laissant toujours une place aux plantes et aux insectes. Bracquemond reprend en fait le regard particulier que le Japon pose sur la nature et utilise les mises en page de la faune et de la flore de deux grands maîtres de l’estampe japonaise, Hiroshige et Hokusai. Il participe ainsi au renouvellement de la céramique française et ouvre la voie à des générations de céramistes qui s’inspirent du Japon pour les décors et les formes de leurs œuvres" (Musée des Arts décoratifs).