Réunion de 31 plaques représentant le vieux Montmartre.

La plupart sont signées et titrées. Plusieurs plaques enveloppées dans des épreuves d’essai.

Détail :
"En haut de la rue Lepic" (55 x 80 mm) ; "Le Lapin Agile" (125 x 85 mm) ; [Charcuterie] (81 x 13 mm) ; [Montmartre, maison à colombages] (11 x 85 mm) ; "Rue de Mont-Cenis" (116 x 87 mm) ; "Rue de Mont-Cenis" (135 x 85 mm) ; "Butte Montmartre, café Nord", 1884 (63 x 131 mm) ; "Rue de l’Abreuvoir" (133 x 85 mm, à vue) ; "Rue Saint-Rustique" (cuivre non aciéré, 87 x 127 mm, à vue) ; "Rue des Saules" (81 x 127 mm) ; "Vieux Montmartre, Château des Brouillards", 1880 (82 x 121 mm) ; "Le Vieux Montmartre" (77 x 122 mm) ; "Basilique du Sacré Cœur" (131 x 85 mm) ; "Place du Tertre" (136 x 85 mm, à vue) ; "Abside de St Pierre" (130 x 80 mm, à vue) ; "Montmartre 1901, Église St Pierre, Abri St Joseph" (70 x 130 mm) ; "Rue St Vincent" (132 x 85) ; "Rue Norvins" (82 x 124 mm, quatre taches brunes d’oxydation) ; "Rue Norvins" (133 x 85 mm) ; "Ferme de la rue Constance" (133 x 85 mm) ; "La Ferme Debray" (130 x 75 mm) ; "Le petit moulin Debray", 1885 (98 x 82 mm) ; "Petit moulin Debray", 1879 (68 x 80 mm) ; "Le Moulin Debray" (125 x 85 mm) ; "Rue Caulaincourt", 1880 (72 x 129 mm) ; [Rue du Chevalier de la Barre, n°55] (85 x 124 mm) ; "Maison de Berlioz à Montmartre" (84 x 124 mm) ; "Vieux Montmartre, Rue de Mont-Cenis", 1874 (81 x 124 mm) ; "Pl. J.-B. Clémen"t (85 x 124 mm) ; [Montmartre, ruelle avec un passant] (cuivre non aciéré, revêtu au dos de la marque de la « maison Mohlérat / Mamet Succr/ Planeur/ 2 b. Montparnasse, Paris », 90 x 85 mm) ; [Montmartre, maison bordée de plans de vignes] (130 x 80 mm, à vue).

Cet exceptionnel ensemble témoigne de l’attachement singulier d’Eugène Delâtre au vieux Montmartre, où son père avait déménagé l’imprimerie familiale en 1878. Témoin privilégié de l’effervescence artistique de la butte au tournant du siècle, Eugène Delâtre assiste également aux grands bouleversements résultant de son annexion à la capitale. Au nombre des premiers membres de la Société d’Histoire et d’Archéologie du Vieux-Montmartre, fondée en 1886, Delâtre demeure, jusqu’à sa mort en 1938, l’ardent défenseur de l’esprit champêtre du quartier: ses arbres centenaires, ses vignes, ses moulins et fermes rustiques fleurant bon la campagne, souvenirs d’un temps où Montmartre n’était qu’un village. Peu de temps après la disparition de l’imprimeur, Paul Yaki (1883 † 1964), fondateur du musée Montmartre, saluait ainsi sa mémoire : « les derniers fervents de Mont-martre se serraient autour de lui en une sorte de « dernier-carré ». C’est ainsi qu’il avait baptisé lui-même notre groupe qui défend les ultimes vestiges de Montmartre qui chaque jour s’en va un peu plus ».