Artiste photographe, Rebecca développe une esthétique sobre et dépouillée.
Ici, la figure humaine n’apparaît jamais : natures mortes, paysages luxuriants et cimetières urbains forment la matière principale de cette exposition, fruit de ses vagabondages et flâneries solitaires.
Celui qui fut présenté, malgré la différence de génération, comme un des précurseurs de la Figuration libre, préfère donner à son travail l’appellation de
« Figuration libératrice ».
Il dira d’ailleurs de ses œuvres :
« Mes tableaux se veulent des chants joyeux, voir des hymnes à la joie. »
Parmi les œuvres que Moreh entendra enfant se trouve notamment les Fables deLa Fontaine, un univers animalier dont on retrouve bien évidemment des traces fortes dans l’obsession de l’artiste pour la représentationanimale.
« Il est intéressant de constater que Slavko Kopač, comme Jean Fautrier ou Jean Dubuffet, en s'affranchissant de certaines règles, se soient résolument tournés vers la matière, brute et informelle, vers une sorte de « chaos primordial » de la plastique d'où naissent et s'ouvrent des formes plus ou moins lisibles selon l'artiste. »
Le chemin de fer devient alors le convoyeur du plaisir des citadins fuyant les rues bondés des villes. Ainsi naquirent les affiches que nous vous présentons, parcourues par des jeunes femmes et des familles en habit du dimanche, prêtes à la rapidité des loisirs modernes.
Si la plupart des “récréations” comme on les appelle alors étaient auparavant réservées à l’aristocratie, on voit au cours du siècle une démocratisation progressive des activités de plaisir se mettre en place.
S' il faut attendre le début du XXème siècle pour voir les nouveaux appareils d’éclairage être produits de façon industrielle, les lampes modernes sortent dès le XIXème des laboratoires pour coloniser les rues. L’on put ainsi voir, en 1878, l’Avenue de l'Opéra de Paris devenir la première voie publique équipée d’éclairage électrique à incandescence.